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>Par exemple c'est utile pour faire s'évanouir certaines pensées anxieuses, ou en tout cas pour éviter de les suivre en les prenant au sérieux et donc limiter leur emprise : se dire quelque chose comme « d'accord, je crains que X arrive, mais qu'est-ce qui justifie X dans ce que je sais déjà ? ...rien, et toutes les raisons que je pourrais trouver sont bourrées d'hypothèse ad hoc ; il faut donc utiliser une technique de relaxation plutôt que continuer de penser à X ». Ou plus simplement, toutes les erreurs de compréhension ou de raisonnement que les gens font au quotidien car ils confondent implication et équivalence.
Mais ça n'est pas vraiment l'apanage de la philo analytique ça, si ? C'est normalement ce qu'on t'apprend au collège, le raisonnement hypothético-déductif, ce genre de choses. Et pour le coup, la philosophie stoïcienne, épicurienne ou spinoziste ont aussi cette volonté de libérer l'homme de ses passions/pensées qui le troublent, par des chemins différents et intéressants.
>Tu sembles donner à l'expérience une valeur supérieure à la raison discursive, voilà donc une réponse qui s'appuie principalement sur l'expérience.
Ben non, je ne mets pas l'accent sur l'un plus que l'autre. On a deux jambes pour marcher, de même, ça me paraît tout aussi absurde de s'enfermer dans un scepticisme humien comme d'un positivisme logique, la position la pire serait éventuellement passer de l'une à l'autre au gré des opinions à attaquer/défendre, respectivement être sceptique des structures sociales et de leurs configurations historiques, tout ce qui a trait à l'affect chez l'homme et être positif au sujet de certaines vérités "apodictiques".
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